Abû Ja'far Muhammad ibn 'Ali ibn Husayn al-Bâqir

Certains disent que son " nom d'honneur " était Abû 'Abdallâh.

Son surnom était Bâqir. Il se distinguait par sa connaissance des sciences ésotériques et par ses commentaires subtils sur la signification  du Coran.

On rapporte qu'un jour, un roi, qui désirait le détruire, le convoqua.

Quand Bâqir apparut, le roi lui demanda pardon, lui offrit des présents, et le congédia courtoisement. Interrogé sur la raison pour laquelle il s'était comporté ainsi, le roi répondit : " Quand il est entré, j'ai vu deux lions, l'un  à sa main droite et  l'autre à sa main gauche, qui menaçaient de me tuer si je tentais de lui faire du mal. " Dans son explication du verset : " Quiconque ne croit pas aux tâghût  et qui croit en Dieu " (Coran, II, 257), Bâqir dit : " Tout ce qui  t'éloigne de la contemplation de la  Vérité est ton tâghût. " L'un de ses amis intimes raconte que, lorsqu'une partie de la nuit s'était écoulée et que Bâqir avait terminé ses litanies, il s'écriait : Ô mon Dieu et mon Seigneur, la nuit est venue, et le  pouvoir des monarques a cessé, et les étoiles brillent au ciel, et tous les êtres humains sont endormis et silencieux, et les Banû Umayya sont  allés se reposer, ont fermé leur porte, et ont aposté des gardes pour veiller sur eux ; et ceux qui désiraient obtenir d'eux quelque faveur ont oublié leur demande. Toi, Ô Dieu, Tu es le Vivant, le Permanent, le Voyant, le Connaissant. Le sommeil et la somnolence ne peuvent  s'emparer de Toi : celui qui ne reconnaît pas que Tu es tel que je T'ai décrit est indigne de Tes bontés.

Ô Toi qu'aucune  chose ne retient d'accomplir une autre chose, dont l'éternité  n'est pas divisée par le jour et la nuit, dont les portes de la miséricorde sont ouvertes à tous ceux qui T'invoquent, et dont les trésors tout entiers sont octroyés à ceux qui Te louent.

Tu ne chasses jamais le mendiant, et aucune créature au ciel ou sur la terre ne peut empêcher le vrai croyant qui T'implore d'avoir accès à Ta cour. Seigneur, quand je me rappelle la mort, le tombeau  et le Jugement, comment puis-je trouver de la joie en ce monde ?  C'est pourquoi, puisque je reconnais que Tu es un, je Te supplie de  m'accorder la paix à  l'heure de ma mort, sans tourment, et la joie à l'heure du Jugement, sans châtiment. "

 



12/02/2008
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